Introduction

Pour créer le Judo, Jigoro Kano s’appuie sur la culture du Bushido et la pratique du Ju-Jitsu. Il le transforme en une Voie d’Éducation s’appuyant sur des principes clés, portés par la mise en jeu du corps. Cette mise en jeu du corps met en évidence l’identité de chacun. Ainsi, chacun vient pratiquer un Judo par de multiples représentations. Voie d’Éducation pour des principes ? Sport pour des performances physiques? Artisanat pour des finesses techniques? Art pour exprimer sa créativité? Activité sociale pour sa convivialité? Activité physique pour se défouler?
Commun à toutes activités, cette pluralité de représentations permet à chacun de prendre et apprendre ce dont il a besoin pour évoluer. C’est pourquoi aucune discipline, aucun sport ne peut prétendre avoir de vertu, sans que l’éducateur n’en fasse la promotion. Or, il est une spécificité au Judo. Dès sa conception, une culture y était incluse. Des principes, des fondements ont été énoncés et la mise en jeu du corps est l’outil de leur promotion.
Ces principes se retrouvent dans Shin Gi Taï, dans les trois principes Ju No Ri, Jita Kyoeï et Seïtyoku Zenyo. D’autres symboles et fondements viennent matérialiser ces principes. En France, nous avons notamment notre fameux Code Moral.
Voilà ce dont cette partie traite. Cet ensemble, cette Culture qui nous fait dépasser la simple mise en jeu du corps, qui nous fait dire que «le Judo est plus qu’un sport».

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